Lors d'une conférence organisée par l'ATUGE (Association des Tunisiens des Grandes Ecoles) à Paris le 11 février 2009, le Directeur Général Adjoint de la STEG a donné des précisions sur le Programme Nucléaire Tunisien.

Ce programme vise à doter la Tunisie d'une énergie électrique produite dans des centrales nucléaires. L'entrée en service du premier réacteur nucléaire a été fixée pour l'année 2023. Le deuxième réacteur est attendu pour l'horizon 2030.

Pourquoi attendre si longtemps ? En fait, les projets électronucléaires durent en moyenne une bonne quinzaine d'années pour un pays sans expérience dans le domaine, ce qui est le cas de la Tunisie. Le programme se déroulera selon les trois phases préconisées par l'AIEA (Agence Internationale d'Energie Atomique) : 4 ans de lancement, 4 ans pour l'appel d'offres et 8 ans de construction.

Bien que le premier séminaire sur le nucléaire en Tunisie ait eu lieu en 1979, notre pays n’est pas encore leader dans le domaine, puisqu'il se trouve qu'aujourd'hui parmi les rares pays de la région à ne pas disposer d'un réacteur nucléaire de recherche (le Maroc, l'Algérie et l'Egypte disposent déjà de leur réacteur de recherche).

Le besoin en énergie électrique est en constante croissance en Tunisie, tandis que les ressources utilisées aujourd'hui pour la production sont limitées, voire en tarissement. C'est le cas du gaz, importé aujourd'hui à hauteur de 30 % du voisin algérien. Pour pallier à ce manque de ressources, la Steg prévoit l'introduction du charbon vers 2016, avant de passer au nucléaire.

Ce post n'est en rien un compte rendu de la conférence. C'est juste un résumé des quelques notes que j'ai prises, mais c'est surtout un moyen d'amorcer un débat sur la blogosphère. Voici quelques questions qui pourraient être discutées par nos chers bloggeurs :

- Que pensez-vous de ce projet ambitieux ? et la Tunisie a-t-elle les moyens (financiers, humains, etc.) pour le mener à bout ?
- Auriez-vous des informations plus précises sur le sujet ? des sources d'informations fiables sur le net ou ailleurs ?
- Que pensez-vous de l'orientation stratégique de l'Etat aujourd'hui : miser sur le nucléaire à long terme ?
- Et quid de la délicate question des déchets, qui n'a pas été abordée lors de cette conférence ?
- Le nucléaire va-t-il reléguer au second plan les autres énergies, notamment les énergies renouvelables ? (la Steg a assuré que l'éolien va être exploité dans les limites possibles que permet la nature fluctuante de cette énergie. Mais quid du solaire ? trop cher ?)
- Les répercussions socio-économiques de ce projet seront bénéfiques, selon la Steg (création d'emploi via les contrats de sous-traitance, dynamisation de l'économie du pays...) mais quid des répercussions sur l'environnement, le paysage, l'urbanisme...?
- Quelqu'un a-t-il une idée de la position des Verts tunisiens ? Les Verts en Europe sont généralement opposés au nucléaire.
- Que pensez-vous de la coopération très étroite avec la France, qui est leader dans le domaine ? Et si, au cours du projet, le contrat est confié à une société autre que le français AREVA, cela remettra-t-il en cause, selon vous, cette coopération ? (la conférence en question a eu lieu, pour rappel, dans les locaux d'AREVA)
- ...?

عن:Mani l'Africain على الساعة 18:56

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Je me demande pourquoi on ne s'oriente pas vers les énergies propres telles que les éoliennes, l'énergie marée-motrice, la géothermie (pas que celle qui utilise les nappes phréatiques), le solaire, on a tout ce qui faut pour et la recherche fait des progrès énormes dans tous ces secteurs.Plus le projet tarde, mieux c'est, on aura le temps de changer de cap, du moins j'espère !

Ça me rappelle un vieux post paru il y a longtemps sur le blog de Tarek:

http://tareknightlife.blogspot.com/2007/10/blog-post_5812.html

S'en est suivie une discussion sous forme de commentaires sur le sujet.

Je vais juste répéter mon point de vue qui n'a pas changé depuis: avoir toutes les connaissances théorique et techniques n'est pas suffisant pour mener à bien un projet nucléaire (produire + maintenir). Il faut aussi que la mentalité de notre jeunesse (cadres de demain... pour la minorité qui réussira) change pour pouvoir gérer des projets complexes et critiques comme une centrale nucléaire. Il faut une nouvelle mentalité qui permet de traiter les aspects:

1 - de sécurité: pour empêcher les personnes non habilitées d'accéder aux endroits non autorisés, chose qui, avec nos administration où tout le monde a toutes les clefs et tous les mots de passe, mettra du temps pour se mettre en place.

2 - de sureté de fonctionnement: pour éviter les catastrophes, et ceci se réalisera le jour où on décidera que "finir sa pause café" n'est pas plus important que traiter une alarme qui vient de se déclencher.

Une fois ces deux aspects acquis, tout le reste n'est que détails techniques

Je pense que la Tunisie n'arrivera pas à satisfaire ses besoins en énergie à cours et à moyens termes avec les énergies propres renouvelables et les énergies fossiles seulement .c'est pourqoui le nucléaire pacifique est un excellent choix d'avenir, le nucléaire pacifique est un package technologique et scientifique de haut niveau qui permettra à la Tunisie d'être bien présente au 21 siècle, d'avoir de la confiance en soi même.Ce projet contribuera en plus de la satisfaction des besoins énergitiques du pays à renforcer les capacités de dessalement d'eau de mer pour l'alimentation en eau potable des grandes villes , il permet aussi de deversifier et renforcer le tissu industiel du pays en plus d'un atout de taille est celui de la maitrise par des technitiens tunisiens de toute la technologie de l'atomme et ça ce n'est pas rien depuis le processus de la production de l'énergie , de la sécurité de fonctionnement et la protection de l'environnement.

http://politicalengineering.blogspot.com/2007/01/why-shouldnt-tunisia-go-nuclear.html

Sans vision à long terme, pas de nucléaire.

Petit rappel : le chantier du réacteur nucléaire iranien a été arrêté, puis tout simplement annulé, quelques jours après l'avènement de la "révolution" islamique en 1979.

Aujourd’hui, personne n’est capable de se projeter dans le futur et de prédire ce que sera la Tunisie dans 5, 10, 15 ou 20 ans.

Les investisseurs n’aiment pas les risques, surtout ceux liés à une fin de cycle politique (nous aurons un nouveau président en 2014, c'est-à-dire demain, si tout se passe comme prévu). Il est peu probable qu’ils mettent la main dans la poche.

Par ailleurs, l’administration Obama est très réticente à l’idée que des pays comme la Tunisie se dotent de réacteurs nucléaires. Les Américains n’aiment pas la prolifération.

Moi je dis que la Tunisie n’aura son réacteur nucléaire ni en 2023 ni en 2030.

أنا يظهرلي الموضوع هذا بقدر ما يلزم يكون مفتوح للرأي العام بقدر ما يكون مشاركين فيه ناس منخرطة عمليا و علميا في الميدان بش يأطرو النقاش و يعطيوه عمق يتجاوز الأبعاد السياسية و الفلسفية العامة... مثلا هاو نضال عمل مدونة
http://mouhawla.blogspot.com
ينجم يساهم في النقاش أتوة نبعثلو الرابط... أما حسبما نعرف النقاش جاري فعلا و لو أنو مش بالشكل الواسع إلي يظهرلي مفيد أكثر

Le nucléaire en Tunisie? Enfin !!!
Bon voila après avoir lu cet article je me suis dit qu’il y a peut être qq points à soulever. Surtout que d’après ce que j’ai lu le DGA de la STEG n’a pas présenté tous les aspects du projet, peut être parce qu’il a adapté son discours en dépend des circonstances. N’oublions pas que c’était une conférence avec les grandes écoles et dédiée au étudiants pour les encourager à s’engager dans de tel projet prometteur pour notre pays.
Tout d’abord je voudrais préciser que ce projet d’une centrale électronucléaire en Tunisie était proposé bien avant ce siècle. Une étude de faisabilité à était faite et bien évidemment à ce moment là, nous étions très lié aux organismes français comme le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique). Cependant, pour des raisons politiques, il y a eu un blocage de tout ce qui concerne le nucléaire en France… Conséquence le projet s’arrête en Tunisie. !!!Débile !!! Mais ça c’est passé comme ça, dommage.
Maintenant ce projet a débuté par un accord présidentiel et différentes structures ce sont mis en place, entre la STEG, le CNSTN, le CNRP… et tout un nouveau travail à commencé, bien planifié, et surtout indépendant.
Beaucoup de soucis qui tourne autour de ce projet, comme par exemple : est ce qu’on a les moyens, est ce que c’est une bonne idée, pourquoi pas le renouvelable, les déchets et l’environnement.
Bon je commence par l’environnement. Depuis Tchernobyl les centrales nucléaires sont devenues un cauchemar utilisé par les « environnementalistes » pour bloquer de telles techniques. De un, s’il n’y avait pas de négligence à Tchernobyl il n’aurait pas du avoir de tel catastrophe, ceci di les victimes causé directement par cet accident ne dépasse pas le nombre de victime causé par les accidents de la voix public en Tunisie. Ce n’est pas une raison pour dire que ce n’était pas si grave.
De deux, depuis un moment et constructeur de centrale, travaille pour améliorer ces techniques au niveau de la sécurité et la sureté nucléaire. En effet, maintenant on parle de centrale de générations 3, 3+ et même de génération 4. Donc la population est de plus en plus épargnée de risque. Cette population qui demande de plus en plus de l’énergie, qui consomme de plus en plus de l’électricité et qui demande de plus en plus de confort et le jour où tu n’assure pas il y aura une population enragé.
Alors est ce que c’est bonne idée le choix de l’électronucléaire ? Bah, oui !!! Surtout avec les problèmes du combustible que tout le monde connaisse.
Le renouvelable, oui mais à quel prix ?
Je pense que personne ne refuse d’utiliser s’est propre moins et sa propre nature pour produire de l’énergie, mais est ce que c’est vraiment rentable ? Exemple de l’énergie solaire qu’on trouve chez nous pendant presque 9 mois (un rêve pour d’autre pays). Les cellules photovoltaïques capable d’emmagasiner suffisamment d’énergie coûte plus que la STEG pourra rembourser le pris de ces cellules. Donc on se trouve dans un conflit technologique qui n’assure pas, au moins pour le moment, l’utilisation d’énergie solaire. Les éoliennes, aussi peuvent assurer de l’énergie mais pas sur un large territoire.
Pour conclure, le projet de l’électronucléaire est encours d’exécution, plusieurs journées ont été faite pour voir les différentes techniques et les différents fournisseurs y compris les canadiens (CANDU) et pas seulement la France via AREVA. Des conventions sont en cours avec des institutions Françaises, pour former nos ingénieurs en Génie Atomique. Et Inchallah tout ira bien.

http://tunisietaxi.blogspot.com/2008/11/apocalypse-please.html